En direct, législatives 2024 : la suppléante et un membre de l’équipe de campagne de Prisca Thevenot blessés après l’agression subie à Meudon (2024)

11:40 Pour approfondir

Dans le Calvados: «Quand il y a deux dangers, on évite le pire»

Pierre Mouraret, le maire communiste de Dives-sur-Mer, près de Deauville, arrivé en troisième position dans la 4ᵉ circonscription du département, s’est aussitôt désisté en faveur de Christophe Blanchet, le député MoDem sortant, raconte notre journaliste Franck Johannès dans l’article ci-dessous.

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11:39

Agression de Prisca Thevenot et son équipe: sa suppléante et un militant blessés

La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, est revenue jeudi dans Le Parisien sur l’agression dont elle et son équipe ont été victimes mercredi lors d’un collage d’affiches à Meudon. La ministre déléguée chargée du renouveau démocratique n’a pas été blessée, mais sa suppléante, Virginie Lanlo, «souffre d’une plaie au bras» et un militant d’«une fracture de la mâchoire».

Il était tard mercredi soir, lorsque Prisca Thevenot et son équipe «se retrouve[nt] à côté d’un petit groupe de jeunes», «peut-être une dizaine». La ministre constate que certains d’entre eux étaient «en train de dégrader des affiches». «On leur dit, sans aucune agressivité, que c’est interdit. Et ils s’en prennent immédiatement à l’un de mes militants, blessant au passage Virginie », raconte-t-elle au Parisien, précisant que la police, qui devait patrouiller dans le secteur, «est arrivée en moins de cinq minutes».

«La violence n’est jamais la réponse. Je terminerai ma campagne sur le terrain», a par ailleurs écrit Prisca Thevenot sur X jeudi matin. «Je tiens à remercier les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers. Merci également à tous pour vos soutiens», a-t-elle ajouté.

11:05

Des associations inquiètes pour les missions de service public de La Poste si le RN accédait au pouvoir

Un collectif d’associations engagées contre la pauvreté et des syndicats disent jeudi s’opposer à des mesures défendues par le Rassemblement national (RN) concernant les missions de service public de La Poste, qu’ils estiment dangereuses pour les personnes défavorisées, les réfugiés et les demandeurs d’asile.

Le collectif Alerte, composé de 34 associations dont Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre ou Médecins du Monde, s’alarme ainsi de ce que«le RN propose de supprimer la subvention publique accordée à la Banque postale», filiale de La Poste,«pour sa mission d’accessibilité bancaire exercée à travers le Livret A».

Cette mission d’accessibilité bancaire impose à La Poste de permettre l’ouverture d’un livret A pour 1,50euro à quiconque le demande, y compris aux personnes interdites bancaires ou sans titre de séjour. Elle bénéficie essentiellement à«des titulaires des minimas sociaux et à des réfugiés et demandeurs d’asile», rappelle le collectif.

Outre l’accessibilité bancaire, La Poste a pour l’heure trois autres missions de service public, que le collectif Alerte estime également menacées par le RN: le service universel postal, la contribution à l’aménagement du territoire, le transport et la distribution de la presse.

11:05 Pour approfondir

En Corrèze, le paradoxe d’une triangulaire favorable à François Hollande

Au second tour, les électeurs corréziens devront arbitrer entre l’ancien président de la République, une candidate Rassemblement national inconnue et le député sortant Les Républicains qui s’est maintenu, en dépit des appels aux désistements venus de toute part, rapporte notre journaliste Henri Seckel dans l’article ci-dessous.

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11:01 Vos questions

Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a effectivement apporté son soutien, jeudi, à la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, et à son son équipe, agressées dans le cadre de la campagne des élections législatives. «Je dénonce ces violences physique et verbale qui ne doivent pas avoir lieu dans le débat politique», a-t-il dit.

La numéro un du parti Les Ecologistes, Marine Tondelier, lui a aussi témoigné son soutien sur le réseau social X. «J’apporte mon soutien aux victimes. Rien ne justifie la violence, jamais», a-t-elle écrit.

Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique, a apporté «sa solidarité totale et absolue», sur France Inter, à Prisca Thevenot. «La politique ça ne peut pas être la violence physique, surtout dans une démocratie», a-t-il estimé.

«Je condamne toute forme de violence, la démocratie c’est du conflit, mais du conflit organisé, verbalisé, institutionnalisé», a pour sa part dit le député sortant de la1recirconscription de la Somme, François Ruffin, sur RTL.

La députée sortante dissidente de La France insoumise (LFI) Danielle Simonnet a fait part de son côté de sa «solidarité avec Prisca Thevenot et son son équipe». «N’acceptons jamais la violence en politique! C’est aux urnes de trancher pas aux poings», a-t-elle ajouté.

10:43 Pour approfondir

«J’ai un sentiment de grande tristesse de voir des gens qui n’arrivent plus à se parler»

Dans le Val-de-Marne, le Rassemblement national (RN) a progressé, qualifiant quatre de ses candidats au second tour. Dans la 1ʳᵉcirconscription, une triangulaire oppose Les Républicains, RN et La France insoumise, dont le candidat, Lyes Louffok, sait qu’il mène un combat électoral difficile, rapporte notre journaliste Luc Bronner dans l’article ci-dessous.

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10:23

«Voter contre» un parti n’est pas «indigne», estime Raphaël Glucksmann

«Ce n’est pas un vote indigne de voter contre», a estimé jeudi sur France Inter Raphaël Glucksmann, appelant la gauche et le centre à ne pas se démobiliser dimanche au second tour des législatives même si leur candidat s’est désisté pour faire barrage au Rassemblement national.

Il a reconnu néanmoins que pour certains électeurs de gauche contraints de voter pour la droite ou pour le camp macroniste et, à l’inverse, ceux du centre contraints de voter pour un candidat de LFI, c’est «un geste extrêmement difficile [qu’]il ne faut pas sous-estimer». «Je comprends leur vertige à eux aussi et leur désarroi», a-t-il assuré.

Pendant la campagne des européennes, «j’ai demandé aux gens de voter avec leur cœur, de voter en accord avec leurs convictions et, là, on se retrouve dans une situation où on demande exactement l’inverse», a-t-il expliqué. Mais, «c’est tout aussi important en politique d’être capable de voter contre», a-t-il insisté.

L’eurodéputé qui a recueilli 13,8% des voix aux européennes craint que «la vague, la lame de fond» de l’extrême droite soit «encore extrêmement puissante» malgré un front républicain qui a permis de limiter le nombre de triangulaires qui auraient été favorables au RN. «Ce n’est pas parce qu’il y a eu des désistements républicains que les reports seront automatiques», a-t-il alerté.

10:17

Pour le second tour, 30000policiers et gendarmes mobilisés

Trente mille policiers et gendarmes, dont 5000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche pour le second tour des législatives «afin que l’ultragauche ou l’ultradroite» ne créent pas de «désordre», a annoncé jeudi Gérald Darmanin.

10:06 Pour approfondir

Le RN au pouvoir pourrait-il gérer une crise comparable à celle du Covid-19? Des experts en doutent

Pendant la pandémie, le parti d’extrême droite «était contre toutes les mesures collectives d’intérêt général», résume Alain Fischer, président de l’Académie des sciences, dans l’article ci-dessous.

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10:06

«Emmanuel Macron a choisi l’extrême gauche contre l’extrême droite (…) c’est indigne», selon Jean-François Copé

«L’exigence de combattre les extrêmes a conduit Emmanuel Macron à prendre une position folle qui a consisté à choisir l’extrême gauche contre l’extrême droite (…) c’est indigne», a déclaré, jeudi matin sur TF1, Jean-François Copé, ancien ministre et maire de Meaux (Les Républicains). Le chef de l’Etat «a choisi, contre toute attente et à l’inverse de tout ce qu’il avait dit, de s’allier avec l’extrême gauche», a-t-il ajouté, pointant «la violence inouie» des propos tenus par le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.

«Nous sommes dans une impasse totale (…) dans ce que la politique va donner de pire, l’image de combinaisons politiciennes», a par ailleurs affirmé Jean-François Copé. «Cette situation va mettre [le] pays dans un moment d’instabilité considérable», a-t-il encore prédit.

09:45

Marine Le Pen: «Le grand rêve d’Emmanuel Macron» est «un parti unique qui va de La France insoumise aux LR»

Invitée sur sur BFM-TV/RMC, Marine Le Pen, députée du Rassemblement national (RN) du Pas-de-Calais, s’est projetée après les résultats du second tour, se demandant: «Est-ce qu’on donne un gouvernement RN à la France? Parce que c’est le seul qui est en capacité d’avoir une majorité absolue, les autres ne peuvent pas avoir de majorité absolue, ni les uns ni les autres. Ou est-ce que c’est un bourbier où le pays va être paralysé et où donc tous les problèmes vont s’aggraver?» Selon elle, il ne faut pas «perdre un an encore» – l’Assemblée nationale ne pouvant être de nouveau dissoute avant un an.

Marine Le Pen a ensuite jugé que «le grand rêve d’Emmanuel Macron» était «un parti unique qui va de La France insoumise aux LR». «Mais ce parti unique, c’est le parti de ceux qui veulent conserver leur place (…) qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple», a-t-elle fustigé. Selon elle, «c’est le programme de M. Mélenchon qui va être mis en œuvre», «parce qu’ils [les “insoumis”] sont les plus violents, parce qu’ils sont les plus agressifs (…) ils pèsent sur les autres et les autres se soumettent à leur volonté».

Concernant les candidatures problématiques de certains candidats du RN, la députée du RN a admis «des propos inadmissibles qui entraîneront des sanctions», tout en estimant que certains propos ne sont que des «maladresses», faits par de «braves gens», qui «se présentent parce que l’Assemblée nationale doit être à l’image de la France, pas l’image de Sciences Po, pas l’image de l’ENA». «Des moutons noirs, il y en a partout, même dans la presse», a-t-elle lancé.

Prenant pour exemple la candidate du RN dans la 1ʳᵉ circonscription de la Mayenne, Paule Veyre de Soras, qui a expliqué ne pas être raciste, car elle a «pour ophtalmo un juif et pour dentiste un musulman», Marine Le Pen a jugé que «cela ne mérite pas d’être viré».

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09:42 Pour approfondir

L’écologiste Marine Tondelier s’impose en figure centrale de l’entre-deux-tours des législatives

La numéro un du parti Les Ecologistes, rompue au militantisme contre l’extrême droite, séduit par son discours sur le barrage républicain. Actrice-clé du Nouveau Front populaire, elle parvient à faire oublier le score désastreux de son parti aux européennes, décrypte notre journaliste Julie Carriat dans l’article ci-dessous.

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09:40

«Faire barrage au RN est une nécessité, mais pas au prix de voter pour un candidat LFI», juge Gérald Darmanin

«Le premier ministre [Gabriel Attal] a raison de dire qu’il faut faire barrage au Rassemblement national», mais «je ne voterai pas pour La France insoumise», a déclaré, jeudi matin sur France2, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, en tête après le premier tour des élections législatives dans sa circonscription du Nord. «Les consignes de vote sont à proscrire», a-t-il ajouté, estimant que «les Français n’ont pas besoin qu’on leur tienne la main jusqu’à l’isoloir».

Le ministre, qui a besoin des voix de la gauche pour gagner au second tour face à un candidat du parti de Jordan Bardella, a affirmé que «faire barrage au RN est une nécessité, mais pas au prix de voter pour un candidat LFI».

La position du camp présidentiel, c’est de «faire barrage au RN», a-t-il répété, reconnaissant qu’il y avait «manifestement des positions différentes». «J’assume la mienne», a souligné Gérald Darmanin, qui a également redit qu’il souhaitait quitter le gouvernement et redevenir député en cas de réélection.

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09:02

«Le camp présidentiel nous a caricaturés et renvoyés dos à dos avec le RN», accuse Fabien Roussel

Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a apporté son soutien, jeudi matin, à Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, et Marie Dauchy, candidate du Rassemblement national (RN) dans la 3^ecirconscription de Savoie, agressées dans le cadre de la campagne des élections législatives. «Je dénonce cette violence physique et verbale qui ne doivent pas avoir lieu dans le débat politique», a déclaré Fabien Roussel sur France 2.

«Le camp présidentiel nous a caricaturés et renvoyés dos à dos avec le RN», a également accusé le patron du Parti communiste, éliminé dès le premier tour dans la 20ecirconscription du Nord, dénonçant «l’irresponsabilité» des macronistes. Alors que la coalition gouvernementale se divise sur la physionomie du front républicain, Fabien Roussel a attaqué le manque de clarté du camp présidentiel: «Qu’il ne vienne pas s’étonner si demain la France est ingouvernable et qu’il y a plus de 200 députés RN au Parlement».

Interrogé sur son éventuelle participation à un gouvernement de coalition, il a dénoncé une «tambouille politicienne», sans pour autant fermer la porte: il a ainsi fixé ses «lignes rouges», comme l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation du SMIC, l’indexation des salaires sur l’inflation, ou encore l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires. «Comment on fait demain pour qu’un gouvernement réponde à ces attentes? Il n’y aura rien d’autre que ça qui guidera notre action», a dit Fabien Roussel.

09:00

Marine Tondelier (EELV): «Les premières victimes du manque d’environnement, ce sont les plus précaires»

Présente jeudi matin sur Europe 1/CNEWS – la première fois depuis qu’elle est à la tête des Ecologistes –, Marine Tondelier a d’abord tenu à s’adresser aux auditeurs qui votent ou souhaitent voter pour le Rassemblement national. «Il faut leur dire que Jordan Bardella leur ment et leur ment tout le temps», a-t-elle estimé, soulignant que «[les] alliés [du Rassemblement national] dans l’Europe, dans le monde», lorsqu’ils ont été au pouvoir, «ont servi la classe dominante». Et d’asséner: «Ils ont leur discours de campagne et leurs discours quand ils gouvernent.»

En matière d’immigration, Marine Tondelier a rappelé que le Nouveau Front populaire (NFP) souhaitait abroger la loi surl’immigration, pointant le fait que le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, et son allié des Républicains Eric Ciotti sont tous deux des enfants d’immigrés et que, «si on avait appliqué leur programme cinquante ou centans auparavant, ils ne seraient pas là».

Ensuite, face aux violences contre les candidats de tous bords en campagne, Marine Tondelier a regretté une «grande tension» dans le pays. «Mon projet politique, c’est de protéger, de réparer et d’apaiser. Ça ne marchera pas avec tout le monde, je sais. Mais je promets une forme de désescalade», a-t-elle assuré.

Enfin, interrogée sur le sujet de l’écologie, la secrétaire nationale d’EELV a déclaré: «Je sais que des fois (…) on dit “les écolos, ils sont pénibles, ils veulent nous emmerder”», jugeant que ces derniers sont «aussi des boucs émissaires». Et de prôner pour «une justice sociale et environnementale», «parce que les premières victimes du manque d’environnement, ce sont les plus précaires. Ceux qui habitent au bord des autoroutes, qui respirent un air dégueulasse. Ceux qui mangent les produits de moins bonne qualité», a-t-elle regretté. C’est pourquoi le NFP souhaite mettre en place comme mesure le premier mètre cube d’eau gratuit pour tout le monde: «Si vous avez une consommation raisonnable d’eau, vous ne payez plus.»

Pour terminer, à propos d’une éventuelle coalition, elle a exclu de «continuer le programme d’[Emmanuel] Macron», le macronisme étant «le grand perdant» de ces élections selon elle.

08:33

Ces collectifs qui mobilisent, hors partis, en faveur du Nouveau Front populaire

Des collectifs de soutien aux candidats du Nouveau Front populaire (NFP), créés en dehors des partis politiques, revendiquent des participants de plus en plus nombreux à l’approche du second tour des élections législatives.

Victoires populairesavait rassemblé 50000signatures juste après la dissolution, décidée le 9juin, avec son appel au rassemblement de la gauche. Ce site reprend celui de la Primaire populaire, qui avait tenté de faire émerger une candidature unique à gauche pour l’élection présidentielle de 2022, et a pu conserver une grande partie des contacts collectés à l’époque. Ces derniers ont par exemple été invités, mardi, à utiliser la plate-formeShake ton politiquepour appeler au désistement des candidats arrivés en troisième position lors du premier tour, au profit de ceux à même de faire barrage aux candidats du Rassemblement national (RN).

La page5jourspour gagner, cofondée par la militante féministe Caroline De Haas, s’organise autour d’une carte des circonscriptions-clés avec les contacts pour rejoindre la campagne des candidats NFP. Caroline De Haas explique que des volontaires ont entrepris de diffuser depuis dix jours, en Ile-de-France, 200000flyers évoquant les prises de position du RN, de Renaissance et de la gauche, ainsi que le bilan de l’extrême droite en Europe.

L’initiativeLes Convois de la victoire propose d’accompagner de Paris 400personnes, pour la plupart sans expérience militante, afin d’aller soutenir des candidats du NFP dans 32circonscriptions-clés éloignées.

Sur le même sujet, vous pouvez également lire l’article de notre journaliste Alice Raybaud ci-dessous.

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Claire Ané

08:12

François Ruffin affirme qu’il ne participera pas à un gouvernement de coalition, qui serait forcément «hétérocl*te et improvisé»

Le risque d’une majorité absolue du Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale semble s’atténuer, mais «ça ne résout pas tout», a estimé, jeudi matin sur RTL, le député sortant de la1recirconscription de la Somme François Ruffin. Selon le candidat du Nouveau Front populaire (NFP), en ballottage défavorable contre le RN, il faudra, à l’issue du second tour des élections législatives, «inverser» la politique menée par Emmanuel Macron, à savoir «gouverner sans brutalité» et «en prenant en compte des avis différents».

Interrogé sur son éventuelle participation à une grande coalition gouvernementale, François Ruffin a affirmé qu’il «ne participerai[t] pas à un gouvernement gloubi-boulga», qui serait forcément «hétérocl*te et improvisé». «Je resterai en dehors de ces jeux-là», a-t-il insisté, affirmant que «[s]on souci» était de faire en sorte que «la France ne plonge pas dans l’inconnu». Il a également dit constater «un immense ressentiment» à travers le pays, qu’il «déplore mais comprend», et qu’il impute à la politique menée depuis sept ans par le président de la République.

En froid avec le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin a confirmé la rupture en déclarant que, s’il était réélu député, il ne siégerait pas aux côtés des élus «insoumis». «Jean-Luc Mélenchon, c’est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs», avait jugé François Ruffin le 25juin. «François a choisi la rupture avec moi, et non l’inverse», avait pour sa part déclaré Jean-Luc Mélenchon le 20juin.

07:22

Au programme de ce jeudi à la radio et à la télé

Voici les principales prises de parole dans les médias jeudi:

• 7h40: François Ruffin (LFI), député de la Somme sortant, sur RTLet Catherine Vautrin, ministre du travail, de la santé et des solidarités, sur RMC;
• 8h10: Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, sur Europe 1/CNEWS;
• 8h15: Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, candidat Ensemble dans le Nord sur France 2;
• 8h20: Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique sur France Inter;
• 8h30. Marine Le Pen (RN), députée du Pas-de-Calais sur BFM-TV/RMC.
• Ce soir, nouvelle série d’entretiens politiques, cette fois sur France2, avec Gabriel Attal, Jordan Bardella, Raphaël Glucksmann et David Lisnard.
• Jean-Luc Mélenchon sera, lui, invité du «20heures» de TF1.

07:09

Bienvenue

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à l’entre-deux-tours des législatives anticipées. Nous allons suivre toute la journée les principales prises de parole et réactions de cette campagne express.

07:02 Pour approfondir

L’inquiétude gagne les investisseurs étrangers en France

Le risque d’une instabilité forte à l’issue du second tour des élections législatives, dimanche 7juillet, génère à la fois inquiétude et attentisme chez les investisseurs français comme étrangers. Un sentiment renforcé par les déclarations d’Emmanuel Macron lui-même, avant le premier tour, disant craindre une «guerre civile» dans le paysen cas d’arrivée au pouvoir du Rassemblement national (RN) ou du Nouveau Front populaire (NFP), explique notre journaliste Bastien Bonnefous dans l’article ci-dessous.

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